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Angélica Liddell

Ping pang qiu


Je m’impose des tâches colossales qui m’aident à supporter le désespoir, car le désespoir est colossal. C’est un peu comme dire « quand tu auras appris les 4 000 caractères, tu seras libre, tu seras sortie de prison », « quand tu auras appris les 4 000 caractères, tu seras sauvée », je ne sais pas trop de quoi, mais j’aurai la sensation d’être sauvée.

Le ping-pong, sport national chinois, est pour Angélica Liddell le symbole de sa relation ambiguë avec la Chine, une relation faite de passion, discipline et excès, nourrie par sa lecture de Gao Xingjian (prix Nobel de littérature 2010). Comment dire son amour pour un pays où toute liberté d’expression semble niée et où l’on refuse aux individus le droit de choisir librement leurs affections ?

Édition :
Collection :
Reliure : Broché
Nb de pages : 48
Format (cm) : 200 X 125 X 4
Date de parution : 14 mai 2013
EAN : 9782846813877

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