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Aïda Asgharzadeh

Le dernier cèdre du Liban


Eva a été abandonnée à sa naissance, en 1988. Pourtant, quelques mois avant ses 18 ans, un notaire de province lui remet son héritage : des dizaines de micro cassettes et un dictaphone.

Depuis le centre d’éducation fermé où elle a été placée, Eva écoute toutes les nuits la voix de sa mère lui raconter la guerre du Liban, la chute du mur de Berlin, son père qu’elle s’est forcée à fuir, ses doutes sur l’utilité de son métier mais aussi le besoin irrépressible de partir, toujours repartir, là-bas, où les gens luttent et meurent. Pour qu’on ne puisse pas dire « je ne savais pas ».

Eva encaisse. Elle encaisse et déverse. Dans la boxe par exemple.

Car malgré elle, elle va partir à la rencontre de sa mère : Anna Duval, grand reporter de guerre.

Aïda Asgharzadeh pose au coeur de son écriture la question de l’origine et de l’héritage, qu’il soit familial, social ou historique. Elle interroge le poids de la Grande Histoire sur celles que nous vivons quotidiennement, à travers des personnages en quête de résilience et une approche de l’art comme salvateur.

Après Le Peuple de la nuit, Les Vibrants et La Main de Leïla (co-écrit avec Kamel Isker), elle est ici au coeur de son sujet, dans une écriture ultra contemporaine, incisive et coup de poing.

Édition :
Collection :
Reliure : Broché
Nb de pages : 87
Format (cm) : 210 X 125 X 8
Date de parution : 25 juin 2017
EAN : 9782369442653

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