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William Shakespeare

Le roi Lear


Le Roi Lear est souvent tenue pour la plus noire des grandes
tragédies légendaires de Shakespeare, à cause de la catastrophe
finale, infiniment désespérée. C’est aussi l’une des plus humaines.

Le roi Lear décide de partager son royaume entre ses trois filles.
Les deux premières, pour plaire à leur père et recevoir le meilleur
lot, récitent un joli compliment. Cordélia, la plus jeune, refuse le
concours d’hypocrisie. Le vieux roi, d’autant plus déçu qu’il la
préférait, la renie. Par ce geste, il se renie lui-même. Commence alors
une terrible tribulation où, pour retrouver son être, il perdra son
rang, sa raison, sa vie.

Lear est une histoire d’identité : de théâtre et d’humanité. Les
personnages, dans l’abandon de leur rôle social, devront survivre en
éprouvant le dénuement, la violence de la nature et des hommes,
aux confins de la conscience et de l’existence. Sur le plateau nu de la
scène élisabéthaine, cette pièce est une oeuvre expérimentale,
diverse de registres, nourrie de multiples références. Si on a pu
évoquer une «Passion» d’avant le Christ, en réalité le monde de
Lear, drôle et terrifiant, n’est ni païen ni chrétien. C’est le théâtre : la
condition humaine, mise en dérision par la lucidité du Fou.

Jean-François Sivadier porte à la scène cet «opéra anthropologique,
ce coup de poing gigantesque à l’inconscient». Pascal Collin
propose ici une traduction nouvelle pour les acteurs d’aujourd’hui
et de demain : «une matière dont ils puissent être les créateurs» à
partir du plateau, pour un théâtre qui renaît chaque soir de la
rencontre entre la scène et la salle.

Édition :
Collection :
Reliure : Broché
Nb de pages : 157
Format (cm) : 21 X 15 X 1.2
Date de parution : 5 juillet 2007
EAN : 9782842602659

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