Noire comme l’or

Noire comme l’or

Nord Pas de Calais. 1948.

Saïd, un mineur marocain, ayant participé aux grèves réprimées dans le sang par l’Etat est renvoyé dans son pays.

Suite à cela, sa femme, Barbara, mère d’une petite fille, Hajar, n’a plus la force pour rentrer chez elle. Elle finit par partir dans la forêt et y vivra comme ermite pendant 35 ans.

Jean, mineur, échappe à un accident de grisou et attribue sa vie sauve à Saint Barbe, patronne des mineurs. Il décide de consacrer sa vie de peintre à Sainte Barbe et il connaîtra une grande carrière internationale. Porté par trois actrices, un acteur et un musicien au plateau, cette famille décomposée navigue entre passé et présent pour raconter, se raconter entre les lignes du souvenir et faire émerger un portrait, celui, protéiforme, d’une génération à qui rien n’a été épargné mais qui se tient debout et défend à corps et à cris son droit au bonheur et à la liberté.