
La parole est à la victime
Claude Martin

2h. – Décor : deux décors simples - Durée : 1h15 min
La Grande Guerre vue par deux regards croisés : celui du Poilu au front ; celui de son jeune frère, vingt ans plus tard. Le 29 septembre 1915, le caporal Joseph Boitard est tué dans la Marne, près du village des Éparges. Peu après ses papiers militaires sont renvoyés à la famille, ainsi qu’un carnet taché de boue et de sang : son carnet de route. Une vingtaine d’années plus tard, son frère Daniel recopie le carnet et par la pensée fait ressurgir le souvenir de Joseph.
Le spectacle met en scène les deux frères, dans des époques et des lieux différents. L’un ne sait pas qu’il va mourir. L’autre, avec la connaissance que donne le recul, explique, commente, s’interroge, retrace la guerre dans ses grandes lignes et à travers ses répercussions au village. Ils ne se parlent pas, mais leurs répliques se répondent.
Le Journal de guerre de Joseph Boitard peut être lu comme une tranche d’histoire, la guerre vue par un homme au cœur de l’événement. C’est aussi le compte à rebours d’une vie marquée par le destin, comme celle d’un héros de tragédie classique. Enfin on peut y voir une histoire d’amour fraternel. Les mots sont souvent durs, parfois drôles, toujours chargés d’émotion
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