
Georges Feydeau
Feydeau
Théâtre
Tailleur pour dames, Chat en poche, Monsieur chasse !,
Un fil à la patte, L’Hôtel du Libre Echange, Le Dindon,
La Dame de chez Maxim, La Puce à l’oreille,
Occupe-toi d’Amélie, Feu la mère de Madame,
On purge Bébé !, Mais n’te promène donc pas toute nue !
«Aucun homme, jamais, ne fut plus favorisé
que lui par le Destin. Il avait, dans son
jeu, tous les atouts : la beauté, la distinction, le
charme, le goût, le talent, la fortune et l’esprit.
Puis, le Destin voulant parachever son oeuvre,
il eut ce pouvoir prodigieux de faire rire…
D’autres, me direz-vous, l’avaient eu avant lui
et d’autres l’ont encore, ce pouvoir. Eh bien,
non ! Ce que d’autres ont eu, ce que d’autres
ont encore, c’est le don de faire rire, c’en est la
possibilité, mais lui, Georges Feydeau, ce qu’il
avait en outre, et sans partage, c’était le pouvoir
de faire rire infailliblement, mathématiquement,
à tel instant choisi par lui et pendant un nombre
défini de secondes.»
Sacha Guitry
De ces constructions impeccables écrites il y a
plus d’un siècle pour le boulevard et que l’on
prenait pour des créations désuètes de la Belle
Epoque, on découvre aujourd’hui l’étonnante
modernité. Les douze pièces présentées ici, les
plus célèbres de Georges Feydeau (1862-1921),
en témoignent.