
L’amant jaloux ou les fausses apparences
Avec L’Amant jaloux de Grétry, c’est l’esthétique de la France des Lumières qui revit dans un livret plein d’esprit et dans une partition éminemment mélodique dont le mouvement dramatique n’est pas sans rappeler Mozart, qui séjourne alors à Paris. Le directeur de la musique de la reine signe ainsi un chefs’oeuvre du genre, modèle d’un demi-caractèr équilibrant la comédie et le sentiment. L’Amant jaloux entrera au répertoire du nombreux théâtres du continent et confirmera Grétry comme plus grand compositeur français de son temps.