Olaf et Albert

Olaf, soixante ans, tout près de la faillite – il vend à son compte toutes sortes de marchandises de peu de valeur et a connu dans cette activité ses «heures de gloire» – essaie d’obtenir un prêt d’Albert, fonctionnaire retraité, soixante-dix ans, un voisin qu’il connaît depuis trente ans. Albert refuse, en dépit des «cajoleries» d’Olaf et de ses appels à la solidarité. Alors Olaf a recours à la violence. Sous les coups, Albert, épuisé, perdant petit à petit le sentiment de supériorité qu’il avait sur l’autre, finit par ne plus avoir qu’une idée : se sortir de là. Il signe le contrat que lui impose Olaf, délirant. Une fin du jour à huis clos.