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Eugène Labiche

Théâtre - Vol - 1


Ce volume contient vingt comédies et un grand nombre de répliques du genre de celles-ci : “Madame votre tartie après m’avoir examiné, m’a dit que je pouvais une présenter comme domestique mâle” (Un garçon de chez Véry). – “Ah ! je ne veux plus tuer de charbonnière, c’est trop salissant !” (L’Affaire de la rue de Lourcine). – “Pardonnez à mon émotion… j’ai un soulier qui me blesse…” ; “Ce soir, peut-être, je n’aurai pas même une chaise à offrir à ma femme pour reposer sa tête…” (Un chapeau de paille d’Italie). – “Je suis domestique, c’est vrai, mais je n’oublierai jamais que je suis sorti du peuple !” (Rue de l’Homme-Armé, n° 8bis). – “Je veux dan… dan… danser. – Toi ! Allons donc ! tu ne peux pas danser… tu es bègue !” (L’Avocat d’un grec). – “Vous me devez tout, tout ! (Avec noblesse.) Je ne l’oublierai jamais !” ; “Pingley ? c’est mon cousin ! Vous le connaissez ? – Beaucoup. (A part.) Je ne l’ai jamais vu ! (…) – C’est un bien grand malheur qu’il ait son infirmité ! (…) Sourd à quarante-sept ans ! – Tiens ! il est sourd notre correspondant ? C’est donc pour cela qu’il ne répond jamais à nos lettres !” (Le Voyage de Monsieur Perrichon).

Chez Labiche, l’intrigue, rebondissante, sécrète sans discontinuer d’énormes mensonges et des justifications ineptes. Les personnages, pris à la gorge, improvisent avec conviction de délicieuses absurdités. Bien entendu, pas un instant l’auteur ne songe à leur donnet une portée métaphysique ! Nous avons connu d’autres sortes de “théâtre de l’absurde”. Celui-là est drôle.

Jacques Robichez professeur honoraire à la Sorbonne

Édition :
Collection :
Reliure : Broché
Nb de pages : 1120
Format (cm) : 20 X 13 X 3.1
Date de parution : 1 janvier 1991
EAN : 9782221066799

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