

Malevil n’est pas un roman de science-fiction au sens courant. C’est son thème post-apocalyptique qui le définit ainsi. Merle a besoin d’un prétexte, une catastrophe nucléaire, pour isoler ses personnages. Guerre, accident, attentat, on ne le saura jamais, à l’image des personnages coupés du reste du monde du jour au lendemain. À partir de là, on suit ce petit groupe et leur reconstruction d’une micro-société nécessaire pour survivre. Ce récit, qui en profite pour interroger les relations humaines, ainsi que notre propre société, est d’une intelligence rare.
Prix John-Wood-Campbell Memorial 1974
Une guerre atomique dévaste la planète, et dans la France détruite un groupe de survivants s'organise en communauté sédentaire derrière les remparts d'une forteresse. Le groupe arrivera-t-il à surmonter les dangers qui naissent chaque jour de sa situation, de l'indiscipline de ses membres, de leurs différences idéologiques, et surtout des bandes armées qui convoitent leurs réserves et leur « nid crénelé » ?
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