Farces et moralités

Farces et Moralités

Avec ces six pièces en un acte, Octave Mirbeau brosse une peinture au vitriol de la société bourgeoise de son époque. La modernité de l’écriture et des thèmes abordés préfigure le théâtre de Brecht et celui de Ionesco.

L’Epidémie


Un conseil municipal se réunit car une épidémie frappe les plus démunis. Les notables refusent de voter les crédits destinés à l’assainissement de la ville, jusqu’à ce qu’ils apprennent qu’un des leurs vient de décéder de la fièvre…

Vieux Ménage


Un couple se déchire dans un face-à-face haineux.

Le Portefeuille


Un commissaire de police interroge une femme arrêtée parce qu’elle faisait le trottoir devant le commissariat. Il s’agit en réalité de la maîtresse du commissaire…

Un homme qui vient de trouver un portefeuille se présente peu après. D’abord félicité pour son geste, il est ensuite traité comme un malfaiteur quand le commissaire s’aperçoit qu’il s’agit d’un vagabond.

Les Amants


Dialogue entre deux amants qui, en détournant pour les ridiculiser les codes du langage amoureux, annonce le théâtre de l’absurde en abordant le thème de l’incommunicabilité.

Scrupules


Un homme du monde faisant profession de voleur explique à sa victime, qui vient de le surprendre, les raisons pour lesquelles il a choisi ce métier : c’est en fin de compte le plus honnête qu’il ait trouvé…

Interview


Un journaliste interviewe un marchand de vin. C’est l’occasion pour Mirbeau d’une charge contre l’alcoolisme, contre la presse à scandale, et contre certaines théories visant à expliquer la criminalité par un déterminisme social et physiologique.