
Bulbus
Anja Hilling
BULBUS dramatique de Anja HILLING - traduction de Henri Christophe, 3h. - 3f. - Durée 0h00 - « Les habitants de Bulbus ne manifestent apparemment pas ...
LA FEMME D'AVANT dramatique de Roland SCHIMMELPFENNIG - traduit de l'allemand par Bernard Chartreux et Eberhard Spreng, 2h. - 3f. - Durée 0h00 - « Nou...
LA FEMME D'AVANT dramatique de Roland SCHIMMELPFENNIG - traduit de l'allemand par Bernard Chartreux et Eberhard Spreng, 2h. - 3f. - Durée 0h00 - « Nous étions un couple pendant tout un été... il y a vingt-quatre ans», dit-elle après avoir sonné à la porte d’entrée. « Dix-sept ans, oui c’est ça, j’avais dix-sept ans, tu en avais vingt, et à l’époque tu m’as juré que tu m’ai¬merais toujours.» Lorsque« la femme d’avant » réapparaît, Frank la reconnaît à peine. Il est en train de déménager; de plus il est marié et père depuis vingt ans. La situation est donc des plus classiques: elle révèle « cet état violent où l’on se trouve entre deux intérêts pressants et opposés qui nous déchirent et ne nous déterminent pas, ou du moins qu’avec beaucoup de peine » (Morvan de Bellegarde, 1702, à propos du Cid). Mais Schimmelpfennig, tout en se servant d’une situation classique, est résolument contemporain. Non seulement les conflits ne sont plus les mêmes, mais le traitement du temps est complètement différent. Les sautes du temps en avant et en arrière, les rebondissements successifs, n’ont plus rien à voir avec le flux classique du temps dramatique. Le lecteur semble promené au gré de la volonté de l’auteur à travers une histoire tout en détours pour mieux se focaliser sur le moment crucial, l’instant irréparable: celui où se décide le destin de chacun.
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VISITE AU PÈRE suivi de "Fin et Commencement" dramatique de Roland SCHIMMELPFENNIG - traduit de l'allemand par Hélène Mauler et René Zahnd, 2h. - 6f. ...
La veille de Noël, Bettina est à cran : sa mère a invité chez eux un inconnu rencontré dans le train. Que fait dans leur salon cet étrange mélomane aux manières chevaleresques ? À la manière de Strindberg ou Bergman, Schimmelpfennig dresse un portrait au vitriol des intellectuels de la classe moyenne, entre terreur, fantasmes et pur nombrilisme.
L’heure est à l’élection d’un nouveau roi. Qui du Zèbre ou du Lion montera sur le trône ? La concurrence attise les intrigues politiques. Cette parabole musicale aux accents de fable d’Ésope est interprétée par des comédiens portant des masques d’animaux, qui redoutent leur remplacement par des objets. Une pièce incisive, où le théâtre est un miroir des vanités humaines.
FIN ET COMMENCEMENT précédé de "Visite au père" dramatique Roland SCHIMMELPFENNIG - traduit de l'allemand par Hélène Mauler et René Zahnd, 13h. - 11f....