3 h. -3 f. + figuration - Durée : 45 mn Edgard doit se marier avec Henriette Veauvardin, mais l'imprudent à une liaison avec sa propre bonne, Florestine, qui est très exclusive en la matière. Sous la menace de la jeune femme, il simule une rage de dents qui l'empêche de se rendre chez ses futurs beaux-parents, pour la signature du contrat. Mais Veauvardin, désireux de conclure le mariage, arrive chez notre prétendu avec le notaire et les invités. Florestine, courroucée, se propose d'empêcher la réalisation du mariage et décide de montrer au beau-père un portrait fort compromettant pour Edgard. Le vaudeville raconte alors les péripéties savoureuses qui agrémentent - pour le public - la lutte entre Edgard et sa bonne : il essaie d'abord de l'envoyer à Asnières où, du moins il le jure, il la rejoindra dans la soirée ; mais, revenant inopinément, Florestine trouve Edgard dans les bras de sa fiancée. Crise de nerfs, évanouissement, arrivée inopportune d'un notaire qui surprend Edgard en train de porter dans sa chambre la bonne évanouie, gags de la bassinoire et du panier à charbon, expérience inattendue de somnambulisme, rien ne manque à cette savoureuse farce de salon qui se dénoue, bien entendu, de la façon la plus heureuse et la plus morale.