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Tennessee Williams

Vieux Carré


Vieux Carré

1938. Vieux Carré, à la Nouvelle-Orléans, c’est le quartier français, ses immeubles délabrés, sa vie de bohème, et sa faune. Au 722 Toulouse Street, la fantasque Mrs. Wire tient d’une main de fer sa minable pension pour désargentés de tous poils. Parmi eux, fraîchement débarqué, « l’Écrivain » ne perd rien des faits et gestes de ces habitants ballotés par la vie : Jane, la New-Yorkaise en rupture de ban, qu’attire autant qu’il la révulse le brutal mais sexuellement performant Tye ; Mary Maude et Miss Carrie, les vieilles excentriques au chic de façade ; et Nightingale, le peintre raté, malade, qui trompe sa solitude avec de jeunes hommes d’un soir, et se verrait bien accompagner l’Écrivain dans sa découverte des choses de l’amour – du corps comme du coeur.

Cet Écrivain, c’est Thomas Lanier Williams, jeune auteur inconnu d’alors 27 ans auquel, quatre décennies plus tard, celui que le monde ne nomme plus que Tennessee Williams redonne vie. Et ici, tout est vrai : Vieux Carré et la pension de Toulouse Street, bien sûr, mais aussi ces ombres du passé, fantômes de chair et de sang affamés de vie, d’amour et de sexe brut, indéfectibles compagnons de route que Williams, jusqu’au bout de son oeuvre, n’aura cessé d’invoquer et de questionner.

« Vieux Carré est un hallucinant patchwork où se mêlent le beau et le sordide, l’éloquence et la vulgarité, la comédie et le pathétique – un objet et une esthétique composites à prendre tels quels, où Williams peut se montrer sous son jour le plus poétique dans une scène, et sous son jour le plus crûment sexuel dans la suivante. »
The New York Times,
Charles Isherwood, 2011

« Comment ne pas se laisser prendre par cette capacité qu’a Williams à transformer un humour forcené en une angoisse qui nous arrache le coeur ? – malgré le peu de notoriété de [Vieux Carré], Williams donne ici le meilleur de lui-même. »
Theatre Press,
Tania Herbert, 2013

« Question sexe, c’est direct. Côté mort, ça y va. C’est à la fois cafardeux et vital comme un retour sur utopie. »
Le Monde,
Brigitte Salino, sur la production de Vieux Carré par le Wooster Group, Centre Pompidou, 2009

Édition :
Reliure : Broché
Nb de pages : 158
Format (cm) : 21 X 14
Date de parution : 26 mai 2018
EAN : 9782372330428

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