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William Shakespeare

Le songe d’une nuit d’été


J’ai pu voir la flèche enflammée du jeune Cupidon

S’éteindre dans les chastes rayons de la lune humide :

Et l’impériale prêtresse continua,

Dans sa méditation virginale, libre de tout désir.

Pourtant j’ai remarqué où est tombé le trait de
Gupidon.

Il est tombé sur une petite fleur d’Occident,

Auparavant, d’un blanc de lait ; désormais empourprée
par la blessure de l’amour,

Et les vierges l’appellent «pensée d’amour».

Va me chercher cette fleur : je t’en ai montré une fois
la plante.

Son suc, déposé sur des paupières endormies,

Rendra tout homme ou toute femme follement idolâtre

De la première créature vivante qu’il verra.

(Acte II, scène I)

Édition :
Collection :
Reliure : Broché
Nb de pages : 367
Format (cm) : 18 X 11 X 1.6
Date de parution : 27 mars 2003
EAN : 9782070424924

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