Carré noir, Carré blanc


2h. + 1 voix off (qui peut être incarnée ou pas) – Décor : un box ou une cave et deux vélos – Durée : 1h15
Ce texte fantaisiste s’attaque à nos indécrottables us et coutumes. Deux hommes distingués, Noir et Blanc, sont prisonniers dans un box sans issue où se trouvent, cote à cote, et fixés sur des supports, deux vélos. Les deux héros, dont la mémoire a été fragilisée par une probable chute par le soupirail, enfourchent les bicyclettes pour se remettre de leurs émotions et pédalent en attendant les secours. Très vite, ils se poursuivent, font des courses contre la montre et cherchent à obtenir le maillot jaune de la discussion sur leur couleur de peau. De complicités en défis, de vérités en mensonges, de piques en boutades, Noir et Blanc finissent par tomber d’accord sur la vacuité du racisme. Ils fantasment un « monde meilleur » jusqu’à ce qu’une voix, provenant de nulle part, vienne saboter leur construction. La pièce prend alors une toute autre tournure avec des révélations qui nous emmènent sur le terrain politique.

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