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Fabrice Melquiot

C’est ainsi mon amour que j’appris ma blessure - Le laveur de visages - L’actrice empruntée


Les monologues ont une longue tradition au théâtre
et ils peuvent revêtir les formes les plus diverses. Certaines
époques qui se souciaient peu ou différemment
d’un rendu naturaliste du monde – le théâtre de Shakespeare
mais aussi de Strindberg avec son théâtre
intime – s’accommodaient bien du monologue. Mais là
il s’agissait de tirades plus ou moins longues au sein
même des pièces et non pas de pièces entières sous
forme de monologues.

Les trois textes que Fabrice Melquiot nous propose
ici n’ont rien à voir avec les monologues classiques. On
peut les appeler «pièces comme monologues» et en
allant plus loin on peut y discerner une forme caractéristique
de l’écriture contemporaine.

L’auteur ne choisit pas cette forme pour mieux
s’accommoder des contraintes propres au théâtre
(notamment le manque de moyens) mais parce qu’elle
correspond à un théâtre qu’on pourrait appeler celui de
l’individu solitaire en quête d’un autre. À chaque fois,
cette demande d’autre échoue, mais sans drame, sans
pathos : chez Fabrice Melquiot, l’humour est une marque
de fabrique, avec la poésie omniprésente.

Édition :
Collection :
Reliure : Broché
Nb de pages : 92
Format (cm) : 190 X 115 X 8
Date de parution : 6 janvier 2004
EAN : 9782851815569

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