Jean Valmy

La Barque sans pêcheur


LA BARQUE SANS PÊCHEUR dramatique de Alejandro CASONA – traduction de Jean Camp, 4h. – 6f. – Durée 1h45 – Dans une action volontairement dépouillée, l’auteur illustre la phrase fameuse de Jean-Jacques Rousseau sur le mandarin riche et lointain qu’on pourrait tuer en pressant un bouton, par une anecdote politique et tragique qu’il situe hors de son Espagne natale. Le drame des personnages est tout intérieur. Mais il baigne dans l’atmosphère poétique chère à Casona. Le dialogue est étincelant et passe de la tendresse à la fantaisie avec une virtuosité remarquable. Le diable même, désinvolte et familier, favori de l’auteur, mène le jeu. Mais il sera vaincu à la fin sans qu’ils en aient clairement conscience. Conclusion optimiste d’un duel spirituel gonflé d’émotion.

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