> ·

Pierre Notte

L’acteur, ça se saurait s’il servait à quelque chose


En réponse à L’Effort d’être spectateur, Pierre Notte propose un texte qui fait état de tous les états de l’acteur avant son entrée en scène, et répond au caractère « non-essentiel » annoncé par les tutelles de sa profession et de son art. Le comédien va entrer en scène, quitter sa loge, traverser les coulisses, trouver sa marque au sol et jouer, prononcer sa première phrase. Tout lui revient, ses peurs, angoisses immédiates et effrois premiers, souvenirs anciens qui l’ont poussé à devenir ce qu’il est devenu, comédien. Il convoque ses raisons et ses buts, ses maîtres et ses fantômes, mais aussi les superstitions, les codes de jeu, les techniques et les préceptes, les bases et les folies de son métier. Il les rejette ou les évoque, les chérit ou les dénonce. Il déploie une topographie des spectateurs de théâtre, ce qu’ils font là, pourquoi ils sont venus, ce qu’ils attendent et trouvent.
L’acteur, ça se saurait s’il servait à quelque chose est un poème, un récit, une conférence, un témoignage, un matériau possible en vue de l’édification d’un spectacle-hommage, épique, portrait aventureux, pédagogique et politique de la figure et de l’art du comédien de théâtre. Au-delà de cette boutade (révélatrice) sur le rapport de l’art à l’institution, Pierre Notte se sert de ce constat pour parler de l’acteur avec un point de vue « intérieur ».

Édition :
Nb de pages : 80
Format (cm) : 215 X 200 X 7
Date de parution : 22 février 2024
EAN : 9782846817240

Du même auteur



Retour en haut
Retour haut de page