L’art de la séparation


2 f. – 5 h. – 1 figurant – Minimum 5 personnages – Décor : le carnaval
Durée : 90 min

On est le 27 février 1933.
La nuit est belle à Munich. Le bal masqué sera propice aux retrouvailles fortuites. Il y a Karl Jaspers, avide de renouer avec un Martin Heidegger qui cède aux sirènes du nazisme. Il y a Hannah Arendt, ex-étudiante de Martin, passion contrariée mais toujours à vif. Il y a Klaus et Erika Mann, promis à l’exil. Il y a un homme, un prussien moyen… Il y a un clown. Il y a qu’ils se sentent surveillés et que chaque mot compte.
Avec un sens dramaturgique prégnant, s’appuyant sur les voix et les textes de ces hautes figures allemandes, Thérèse Crémieux exprime l’invisible mouvement qui fera basculer le monde dans sa pire blessure. L’Art de la séparation est sa troisième pièce.
Ouvrage publié avec le soutien de la Fondation Calouste Gulbenkian

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