Les silences de monsieur Tarwitz - Chercheurs d’étoiles

Les silences de Monsieur Tarwitz

Quand Tarwitz ouvre le cordon de sa mémoire, c’est tout un monde qui jaillit dans un désordre troublant. Les fils conducteurs se nouent et se dénouent au gré de détails qui s’inscrivent comme autant de maillons d’une chaîne qui pourrait bien s’appeler une vie…

Chercheurs d’étoiles

Quand Juliette et Pierre se rencontrent, il se pourrait que leur discours – que des mots, que du vent ! – se réfugie dans cette zone où le véritable amour entre dans les corps à tout jamais… Entre réalité, rêve et cauchemar, défilent des personnages qui peuplent le monde de l’entre-deux, là où les chercheurs d’étoiles veulent convier les vivants et les morts à une grande farandole.

Tarwitz : Je suis triste. Je voudrais changer une goutte de mon visage. Nager dans un autre visage. Je suis triste de constater que je suis un homme et pas un oiseau. Peut-être que l’oiseau est aussi triste de constater qu’il n’est pas un homme.

Juliette : Quel fantôme de tristesse brûle dans ma tête. Je n’ai plus de fenêtre. Je n’ai plus de raison de rêver. J’ai du sang sur mes années à venir. Personne ne viendra nettoyer ce sang. Je veux faire le grand, voyage. Je veux le rejoindre dans le grand voyage, le grand amour silencieux.