Les transparents, trois comédies

Ces trois comédies de Jean-Yves Picq interrogent et déclinent, sur le mode ironique et incisif, notre si moderne et universelle “transparence” qui peut prendre bien des formes.

Individuelle, comme dans État des lieux où, le jour de ses noces, un marié glisse dans une dépression le rendant transparent aux autres comme à lui-même. Sociale, comme dans Positivement vôtre où l’on assiste à un entretien de débauchage désopilant et surréaliste. Ou encore économique, comme dans Babel Ouest, Est, et Centre où l’on voit les immeubles de verre des grandes puissances de notre temps s’opacifier et s’effriter sous l’action d’un chancre improbable.

Mais à travers ces trois métaphores, c’est surtout le langage humain dans tous ses états que l’auteur interroge comme révélateur burlesque des angoisses et des dysfonctionnements de notre époque.