Les vignes du seigneur


Les Vignes du Seigneur :
(4 hommes, 5 femmes) Le Comte Hubert de Kardec entretient une liaison amoureuse avec l’élégante Gisèle. Une liaison quasi-officielle… Il accueille avec empressement son ami, Henri Lévrier, parti aux Indes depuis dix-huit mois. Jadis ivrogne invétéré, Henri est maintenant guéri et s’en vante avec fierté. Resté seul un instant avec Gisèle, Henri lui avoue qu’il s’enivrait pour oublier l’amour qu’il avait pour elle. Ils deviennent des amants discrets, précautionneux, jusqu’au jour où, à la suite d’un accident, Hubert oblige Henri à boire trois whiskies. Cognac et brandy achèvent de l’enivrer. Henri a le vin triste ; il confesse à Hubert son chagrin de le tromper…
Interprétée avec brio à la création par Victor Boucher, cette fameuse « scène d’ivresse » est devenue un classique, souvent reprise, au cinéma et à la télévision par les plus grands acteurs comiques (Fernandel, Jean Lefèvre…) Autour du fameux triangle « mari-femme-amant » vu sous un angle très original, virevoltent une mère de famille ambitieuse et truculente, soucieuse de bien marier ses filles, un jeune homme anglais qui cache bien son jeu, une jeune fille moderne et amoureuse, et une vieille tante excentrique… Une galerie de personnages hauts en couleurs !
« La pièce est extrêmement amusante et spirituelle. On peut donc espérer voir revivre un théâtre charmant, empressé à nous plaire, et qui, se tenant à mi-côte entre la comédie et le vaudeville, trouve toujours moyen de satisfaire les goûts du gros public et des plus délicats… » (André Rivoire, Le Temps, 1923) “

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