L’Or et la paille

3 h. – 2 f. – Durée : 2 h 15
Géraldine et Thierry, jeune et sympathique couple ” dans le vent “, s’aiment d’amour, mais n’ont pas d’argent. L’appartement qu’ils habitent est prêté, et ils vivent d’expédients. Un chauffeur de taxi particulièrement tenace a poursuivi la jeune femme qui se trouve dans l’incapacité de régler sa course, jusque chez elle et menace d’occuper les lieux. Éperdue, Géraldine interpelle un monsieur d’un âge certain qui se rend justement chez son médecin qui habite sur le même palier. Elle lui emprunte la somme due. Or, ce monsieur, c’est Raoul Gachard, un maître de forges richissime et veuf. Après avoir fait cette découverte, Géraldine entreprendra de le séduire, et dans sa tête folle germera l’idée de divorcer pour conclure un mariage blanc avec l’industriel qu’elle quittera fortune faite, pour ré-épouser Thierry. Ce dernier met tout en œuvre pour faire échec à ce projet. Justement, au cours d’un cocktail qu’ils viennent de donner, après le départ des invités, Thierry découvre, affalée sous un canapé, Madame Cora Hannibal Escobar, une ancienne chanteuse de music hall, mariée à un Colombien multimilliardaire, veuve de fraîche date. Thierry va mener alors auprès de Cora une campagne parallèle à celle de son épouse pour essayer de la gagner de vitesse. Très vite, l’un et l’autre s’ennuient avec leurs fiancés respectifs qui se révèlent de plus en plus méfiants, exigeants et économes. Comme il est bien connu que l’argent attire l’argent, Raoul et Cora tomberont dans les bras l’un de l’autre, et Géraldine et Thierry, un instant dépités d’être bafoués par leurs aînés, découvriront vite qu’il n’existe pas de plus grande richesse que leur jeunesse et leur amour.
Créée le 3 novembre 1956 au Théâtre Michel avec Jacques François, Françoise Fabian et Henri Cremieux.
Reprise au théâtre du Rond Point en 2014.