Nos coups de cœur dans l'œuvre de Sarah Carré :

« Sarah Carré saisit avec justesse la nature paradoxale du lien parent-enfant où aimer sans entraver n’est pas une tâche facile  ! À travers quinze tableaux poétiques et ludiques, elle nous invite à partager la délicate aventure de grandir et de laisser grandir. »

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Chère écharpe de Sarah Carré

Distribution : 2 femmes

« Un texte qui aborde avec délicatesse et humour la question du premier amour. À travers la métaphore du pingouin – oiseau maladroit mais attachant – l’autrice explore les tâtonnements, les maladresses, les élans et les silences qui accompagnent la découverte des sentiments amoureux. Avec une langue vive et poétique, le texte met en scène la difficulté de dire « je t’aime » et la force des émotions qui traversent l’adolescence. »

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Pingouin, Discours amoureux de Sarah Carré

Distribution : 1 femme - 1 homme

« Une fable contemporaine pour le jeune public qui interroge la question du foyer et du déplacement. On y suit des personnages en mouvement, qui cherchent un lieu où s’ancrer, un espace à soi, tout en étant traversés par le désir d’ailleurs. Dans une langue simple, rythmée et imagée, l’autrice évoque l’habitat, l’exil, l’accueil et la capacité à inventer son « chez-soi » même dans l’instabilité. »

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Mobile home de Sarah Carré

Parcours, la révélation

Sarah Carré est une voix singulière du théâtre contemporain. Née en 1975, elle s’est d’abord nourrie de lettres et de voyages, entre la France et l’Allemagne. Elle a travaillé dans l’édition, puis dans l’enseignement, avant de se consacrer pleinement à l’écriture dramatique. Longtemps, elle a travaillé à partir des mots des autres – adaptant des romans, revisitant des textes – avant de laisser pleinement s’épanouir sa propre écriture.

Son œuvre et son style

Autrice pour le jeune public, mais jamais seulement pour lui, elle invente des pièces qui ouvrent des mondes. Son théâtre parle aux enfants, aux adolescents, aux adultes, dans une langue claire, poétique, parfois drôle, toujours exigeante. Elle sait donner voix à celles et ceux qu’on n’entend pas : les invisibles, les fragiles, les rêveurs. Ses pièces – Babïl, Pingouin (discours amoureux), Mobile Home, Richard ou encore Une cosmonaute est un souci dans notre galaxie – interrogent la place de l’individu dans le monde, le désir d’émancipation, la manière de se dire et de se relier aux autres. À travers ses mots, on retrouve la vitalité du jeu, l’énergie du plateau, mais aussi une profondeur qui touche aux grandes questions humaines. Une caractéristique forte de son écriture est qu’elle vise le jeune public, mais sans réduire le propos à une perspective enfantine : ses textes s’adressent aussi à un public adulte, elles exploitent le partage, le vécu, la porosité entre imaginaire et quotidien. Elle expérimente aussi au plateau, notamment avec une écriture à la première personne, se mêlant parfois à l’interprétation. Par exemple Les Lieux où j’ai repris le goût de nous (avec J.-B. Hoste) et La Puce et l’Oreille.

Engagements et responsabilités

Engagée dans la transmission et le partage, Sarah Carré anime des comités de lecture, accompagne de jeunes plumes, et porte haut les écritures théâtrales pour la jeunesse. Avec la compagnie L’Embellie, qu’elle codirige, elle explore sans relâche la rencontre entre le texte et la scène. Aujourd’hui artiste associée au Grand Bleu à Lille, elle continue de creuser son sillon : un théâtre ouvert, généreux, qui invite petits et grands à se laisser surprendre et à s’interroger ensemble.