Nos coups de cœur dans l'œuvre de Sigrid Carré-Lecoindre :

« Sans esthétisation de cette violence, l'autrice déploie une décoction poétique dédiée à cette combattante. »

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Hedda de Sigrid Carré-Lecoindre

Distribution : 1 femme

« Le texte de Sigrid Carré-Lecoindre mêle poésie, témoignage, moments intimes. Les personnages variés, certains très intimes, d’autres plus symboliques montrent différentes facettes du rapport au corps et à la beauté, avec leurs blessures, leurs résistances. »

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Si Vénus avait su de Sigrid Carré-Lecoindre

Distribution : Modulable ou 1 femme - 1 homme ou 7 femmes - 5 hommes

Parcours artistique

Musicienne de formation, Sigrid Carré-Lecoindre débute au théâtre de rue en 2007 en cofondant le collectif Système Paprika. Elle poursuit ses études en obtenant un master sur les interconnexions musique-théâtre dans les dramaturgies contemporaines à l’Institut d’Études Théâtrales de Paris en 2010. Depuis, elle partage son temps entre ses activités de musicienne — avec des créations comme Caravane Fantôme et Rumba Bigoudi pour « Les Concerts de l’Improbable » de Jean-François Zygel au Théâtre du Châtelet — et d’autrice et dramaturge. Elle collabore notamment avec Lena Paugam à toutes les créations du cycle doctoral « La crise du désir – états de suspension, espaces d’incertitudes »

Œuvres marquantes

Hedda : Une pièce poignante sur les violences conjugales, mise en scène et jouée en 2020 par Lena Paugam au Théâtre de Belleville. Cette œuvre fait partie du cycle « Portraits de femmes emmurées ». Les Cœurs Tétaniques : Un texte déambulatoire poétique créé en mai 2016 au T2G (Centre dramatique national de Gennevilliers), sélectionné pour le festival « Mettre en scène » à Rennes et repris à La Passerelle – Scène Nationale de Saint-Brieuc en janvier 2017. Rhapsodie sans Visages : Un poème théâtral sélectionné pour la première édition du festival Snez tu Zabu (Festival du Théâtre français contemporain de Prague) en mars 2015. En 2024 elle collabore avec la metteuse en scène Margaux Eskenazi et écrit Si Vénus avait su, une pièce qui s’inspire de témoignages recueillis auprès de socio-esthéticiennes et de leurs patient·es. Ce spectacle hybride mêle théâtre, chant et humour pour aborder des sujets tels que la beauté, la dignité et la réparation des corps marqués par la maladie, le vieillissement ou les traumatismes. Il prend la forme d’un cabaret interactif, offrant une expérience immersive et poétique. Il évite le pathos en privilégiant une approche légère et délicate, permettant au public de se reconnecter à son propre corps et à ses vulnérabilités. La même année sa mise en scène d’un concert-spectacle autour de la figure de la sorcière (WHICH IS?), en collaboration avec la mezzo-soprano Agathe de Courcy, le pianiste improvisateur Guillaume de Chassy et le compositeur électro Romain Bodart est en tournée.