Le roman de quat’ sous

Je voudrais vous faire une proposition pratique : vous, Messieurs, et toi, mon cher gendre, vous vendez des lames de rasoir, des montres, des articles de ménage et que sais-je encore, mais l’homme ne vit pas seulement de ces choses-là. Il ne suffit pas d’être rasé, de savoir l’heure, pour être un homme. Il vous faut aller plus loin. Il faut aussi lui vendre de l’instruction, je veux dire des livres, je pense notamment à des romans bon marché, des choses en somme qui ne peignent pas la vie en noir mais sous des couleurs plus claires.