

À la suite du suicide de sa mère, Delphine de Vigan, écrit sur celle-ci dans un roman en plusieurs parties mêlant l’enfance de Lucile et sa vie d’adulte . Dans ce roman qui fait office de réconciliation, elle alterne le récit par des chapitres où elle conte la vie de Lucile et d’autres où elle décrit ses propres recherches et son désarroi pour tenter d’achever ce projet qui l’obsède. L’autrice nous fait découvrir la bipolarité de sa mère, ainsi que les bouleversants drames familiaux qu’a vécus celle-ci.
Prix Renaudot des lycéens 2011 - Prix roman France Télévisions 2011 - Grand prix des lectrices de Elle 2012
Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l'écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd'hui je sais aussi qu'elle illustre, comme tant d'autres familles, le pouvoir de destruction du verbe, et celui du silence. (D. de V.)
Il fallait oser pour s'attaquer à un sujet déjà investi par les plus grands écrivains : le livre de ma mère.Et, pourtant, D. de Vigan a apporté sa touche originale, en plus de son talent à maîtriser un récit. [...] Ce roman intrigue, hypnotise, bouleverse. Il interroge aussi. (Mohammed Aïssaoui, Le Figaro littéraire.)
Malédiction familiale en même temps que questionnement passionnant sur les rapports entre l'écriture et la vie, [un] livre éblouissant. (Olivia de Lamberterie, Elle.)
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