Infamante Electre

Dans bon nombre de pièces de Benjamin Galemiri que j'ai pu lire, coexistent la diatribe et le blasphème avec la lamentation mélancolique et une ironique "imploration du pardon”. La langue espagnole le permet: l"espagnol ne se parle pas, il sert à gifler avec des mots. Idiome parfait pour insulter et déclarer des guerres, dixit Tirso de Molina. Mais l'espagnol de Benjamin Galemiri vient du Chili, et les distances l"ont transformé en un langage élusif, "sous-affirmatif”, triste. Dans la langue du Chili, on peut dire une chose pour une autre, on peut . . .

Abonnez-vous pour lire la suite !

Type de contenu
  • Photo
Retour en haut
Retour haut de page