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10 monologues classiques pour votre rentrée théâtrale

Grand-peur et misère du IIIe Reich

*Scène 9*

En 25 séquences, Brecht retrace de façon saisissante les modes opératoires de la politique nazie et ses répercussions concrètes dans la vie quotidienne du peuple.
Dans la scène, qui se situe en 1935, une jeune femme juive, Judith Keith, 30 ans, s’apprête à quitter Francfort, pour ne pas compromettre son mari, un médecin aryen. Elle évoque dans ce monologue ce qu’elle va dire à son mari. Du Brecht puissant et engagé.

Hamlet, de William Shakespeare

*Acte III, scène 1*


Le spectre du roi mort réclamant vengeance apparaît à son fils de vingt ans qui se nomme Hamlet. Tout son dilemme est là : hormis Claudius lui-même, Hamlet est le seul à savoir qui a tué le défunt roi. Il veut faire éclater la vérité, mais ne peut fournir aucune preuve. Un monologue qui chemine au bord du précipice de la folie.

Horace, de Pierre Corneille

*Acte IV, scène 5*

Camille, inconsolable, laisse éclater sa douleur. Dans l’implacable crescendo de sa colère, elle maudit Rome qui honore son frère d’avoir tué son amant. Un monologue plein de rage dans lequel elle prédit des luttes et des invasions qui causeront sa chute.

Lorenzaccio, d’Alfred de Musset

*Acte IV, scène 5*

Dans la Florence des Médicis, le jeune Lorenzo projette en secret l’assassinat de son cousin, le tyran Alexandre. Entre cynisme et idéalisme, débauche et héroïsme, la figure de Lorenzaccio est énigmatique. Un monologue qui oscille entre fougue et dialogue intérieur où vice et vertu se confrontent.

Penthésilée, d’Henrick von Kleist

*Monologue de Penthésilée*

Penthésilée, reine des Amazones, court au combat contre les Grecs et les Troyens. Elle y rencontre Achille et tous deux, rendus fous de désir l’un pour l’autre, se poursuivront, s’uniront, se déchireront. Un monologue mythique et puissant qui révèle toute les puissances féminines.

Le journal d’un fou, de Nicolas Gogol

*Monologue de Poprichtchine*

Pour échapper à une existence trop étroite, un petit fonctionnaire pauvre, relégué aux basses besognes, se réfugie dans l’illusion. L’illusion grandit dans son univers solitaire et peu à peu se substitue à la vie réelle, jusqu’à la folie. Un monologue croustillant à souhait, propice à l’imagination et à tous les possibles.

Mademoiselle Julie, d’August Strindberg

*Monologue de Julie*

Julie, 25 ans, s’exprime juste après que Jean, qu’elle réduit au rang de valet, ait tué son canari. Elle évoque alors les tortures et l’émasculation qu’elle voudrait lui infliger. Un monologue sans pitié, dans lequel Julie tente de reprendre le dessus sur celui qui est parvenu à la soumettre.

Les méfaits du tabac, d’Anton Tchékhov

*Monologue d’Ivan Ivanovitch Nioukhine*

Sur ordre de sa femme qui dirige un pensionnat de demoiselles, Ivan Ivanovitch Nioukhine mène une conférence sur les méfaits du tabac. Comme l’épouse n’est pas présente, le mari en profite pour faire quelques digressions savoureuses sur sa vie conjugale… jusqu’au moment où l’orateur voit apparaître sa femme dans les coulisses. Un bijou d’humour et de rebondissements !

Electre, de Sophocle

*Première scène*

Un monologue émouvant dans lequel Electre se livre sur sa douleur et l’attente du retour de son frère. Le père d’Électre est assassiné par Égisthe, l’amant de sa mère. Electre sauve son frère Oreste en l’envoyant au loin… Un messager annonce la mort d’Oreste. Mais il s’agit d’un stratagème pour entrer au palais, car ce messager c’est Oreste lui-même.

Les Plaideurs, de Jean Racine

*Acte I, scène 1*

Un microcosme où se rencontrent les passions les plus généreuses
comme les mesquineries les plus sordides, un royaume qui possède ses palais, ses dignitaires, ses lois et ses usages, qui attire les honnêtes gens comme les crapules. Le monologue en vers de Petit-Jean allie parfaitement bon sens et lamentation sur son triste sort.

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