Glenn, naissance d’un prodige

J'ai fait 2 ans de recherches sur Glenn Gould. J'ai rencontré ses amis. J'ai été en contact avec son biographe, Kevin Bazzana, qui est une sommité. L'auteur a très mal fait ses recherches. Il aurait eu intérêt à lire la biographie de Kevin sur Glenn. La cousine de Glenn, Jessie, n'était pas amoureuse de lui. Elle le voyait comme un frère. L'auteur a invité une histoire où Jessie est supposément amoureuse de Glenn alors que c'est complètement faux. Jessie adorait sa tante Flora, alors que dans la pièce, elles entretiennent une relation difficile et il y avait beaucoup de jalousie entre elles. Jessie n'a jamais "bitché" sa tante Flora suite à sa mort lors d'une conversation avec Glenn qui n'a jamais eu lieu. Glenn et Jessie n'étaient pas en froid. Dès la mort de Florence, ils se parlaient au téléphone plusieurs heures à chaque soir. Jessie n'avait pas de psychiatre à qui elle confiait ses supposés sentiments amoureux envers Glenn qui n'ont jamais existé. L'assistant de Glenn s'appelait Ray Roberts (Je l'ai rencontré en août 2019) et non Ray Robertson. Le piano fétiche de Glenn était le Steinway CD 318 et non le Steinway 174. Cette pièce est une succession de faussetés. J'étais très choquée en la lisant. J'en ai même parlé au Directeur de la Fondation Glenn Gould, Brian Levine. Utiliser la notoriété d'un génie comme Glenn Gould pour écrire une pièce inventée est particulièrement frustrant en ce qui me concerne. Que l'auteur crée une pièce inventée de toutes pièces, mais qu'il n'utilise pas le nom de Glenn. Je ne dis pas qu'il n'y a rien de vrai dans cette pièce. Cependant, l'auteur aurait dû faire des recherches poussées ou éviter d'utiliser le nom de Glenn à mauvais escient. Il y a beaucoup de livres publiés sur Glenn. Beaucoup d'entre eux racontent n'importe quoi. Cette pièce en fait partie.