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Julie Berès, Kevin Keiss, Lisa Guez et Alice Zeniter

Désobéir. La tendresse

Désobéir. La tendresse

♥♥♥ Après Désobéir qui explorait l’émancipation féminine via les récits de jeunes femmes issues de l’immigration, La Tendresse modifie son angle d’approche, mais pas son processus dramaturgique, et se tient, cette fois, du côté de jeunes hommes. Pour mieux comprendre aujourd’hui la fabrication du masculin et l’injonction toujours en vogue à la virilité. Deux textes explosifs et actuels sur la jeunesse, l'assignation et l'émancipation. Une bombe de fraicheur et d'indignation. ♥♥♥

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4 femmes

Désobéir - Chacune à sa manière, quatre jeunes filles issues de la deuxième ou troisième génération d'immigration témoignent d'un Non posé comme acte fondateur. « Non » aux volontés du père, aux injonctions de la communauté, face à la double peine que sont le racisme et le machisme. S'opposer pour trouver sa voix et la faire entendre, pour pouvoir danser, faire du théâtre, écrire, prier. Arracher sa liberté. Nous avons souhaité raconter l'histoire de victoires, de victorieuses, d'obstinées, de désobéissantes. La Tendresse - Ce titre agit comme un programme. Si les filles de Désobéir devaient mentir aux autres pour s'affranchir des injonctions de la famille, de la société ou de la tradition, les garçons de La Tendresse, eux, ont souvent dû se mentir à eux- mêmes pour appartenir au « groupe des hommes ».

Chacun à leur manière, ils ébranlent les assignations d'une identité fondée sur la performance, la force, la domination de soi et des autres. Dans ce diptyque, nous avons entrepris d'ébranler les préjugés et les grilles de perception que Ton peut projeter sur les paroles et les corps de la nouvelle génération. Les textes ont la forme de témoignages directs - fictifs ou réels ? « Organiser le pessimisme », pour reprendre la formule de Walter Benjamin, c'est d'abord le partage de nos expériences. C'est ce qui permet de faire nôtres nos héritages. C'est ne pas laisser les forces de destruction médiatique nous assigner place et pensée. Nous avons tenté de tracer les contours de ce que l'on pourrait nommer « un théâtre de la capacité ».

OEIL DU PRINCE

Théâtre contemporain

SKU:9782351052082

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À propos de l'auteur

Lisa Guez

Elle a une formation de praticienne et de théoricienne du théâtre. Ancienne étudiante en arts de la scène ; École Normale Supérieure, à 20 ans, elle crée, avec Baptiste Dezerces, sa première mise en scène, La Nuit juste avant les forêts, de Bernard-Marie Koltès. Cette pièce se joue au Festival Nanterre sur Scène, à l’Ecole Normale Supérieure et au Théâtre du Seuil à Chartres en 2011. Ils fondent alors Juste avant la Compagnie. Elle monte ensuite plusieurs spectacles : Macbeth, joué au festival Théâtre en Liberté et prix Nanterre sur scène en 2014 et repris en 2016 au Théâtre du Nord (sortie de résidence) puis à Mains d’Œuvre ; Les Reines de Normand Chaurette en 2015 ; Mon corps est trop petit pour ce monde, issu d’un workshop qu’elle dirige au Théâtre de l’Aquarium (direction François Rancillac) en 2017 ; enfin, Les Femmes de Barbe Bleue, création originale qu’elle dirige et dont le texte paraît chez L'Œil du Prince à la Librairie Théâtrale en 2017. Ce spectacle rencontre un fort succès au Lavoir Moderne Parisien. Il est sélectionné au Festival Impatience en décembre 2019 où il remporte le prix des lycéens et le prix du jury. Elle assiste régulièrement des metteurs en scène renommés : Michael Thalheimer, en 2014, pour la mise en scène de La Mission, de Heiner Müller (Théâtre National de La Colline) ; Lazare et la Compagnie Vita Nova, en 2019, sur l’écriture du scénario de Je m’appelle Ismaël (dont le versant théâtral est créé au TNS en 2019). En 2020-21, elle assiste Julie Berès sur sa nouvelle création La Tendresse, éditée chez L'Œil du Prince. Universitaire, elle rédige une thèse sur les mises en scène de la Terreur révolutionnaire. Elle enseigne l’esthétique et la pratique théâtrale de 2016 à 2018 en licence arts du spectacle à l’Université de Lille-3. En 2022 elle poursuit son travail autour des questions de domination et d'emprise et publie Celui qui s'en alla, chez L'Oeil du Prince.